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Nina Sahraoui

Integration into liminality: women’s lives in an open centre for migrants at Europe’s Southern Antechamber

Nina Sahraoui (2019): Integration into liminality: women’s lives in an open centre for migrants at Europe’s Southern Antechamber, Journal of Ethnic and Migration Studies, DOI: 10.1080/1369183X.2019.1597690

This article examines the ‘integration discourse’ that characterises migrants’ governance in the Centre for the Temporary Stay of Immigrants (CETI) in the Spanish enclave of Melilla. Beyond observing the incongruous character of the integration discourse, the article unpacks the ways in which this framing fulfils a specific function within the broader setup of migration control and the gendered modalities of migrant governance on a daily basis. The article argues that life in the CETI presents the fundamental characteristics of an existence inscribed within a total institution, implying the use of discipline as a technology of power and a structure of relations based on deference, in the specific guise of residents’ condition as ‘subjects to be integrated’. Furthermore, the article identifies three forms of dispossession – material, role and time-related – carried out against the background of a fictional integration, each bringing its share of gendered implications. This article draws on fieldwork conducted in Melilla over three months, with regular visits to the CETI that entailed participant observation inside the Centre as well as semi-structured interviews with migrant women on the one hand, and social, healthcare, and administrative workers on the other.

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Margunn Bjørnholt

The social dynamics of revictimization and intimate partner violence: an embodied, gendered, institutional and life course perspective

Margunn Bjørnholt (2019): The social dynamics of revictimization and intimate partner violence: an embodied, gendered, institutional and life course perspective, Nordic Journal of Criminology, DOI: 10.1080/14043858.2019.1568103

This article offers a qualitative, institutional analysis of the dynamics of revictimization as the accumulation of disadvantages over time and across different institutional contexts, and its multiple gender dimensions. It draws on 37 qualitative interviews with victims of intimate partner violence, detailing the institutional causal pathways to victimization and revictimization over the life course, through the in-depth analysis of one case. Drawing on the vulnerability approach, developed by Martha Albertson Fineman, the analysis demonstrates how victimization and revictimization have been facilitated, tolerated, and even produced by particular institutional contexts, illustrating how the risk of revictimization is not a characteristic of the individual, nor is it destiny. The article contributes to a constructive social science, elucidating how victimization is contingent on social and institutional contexts, and how at several critical points, better institutions and better institutional responses to particular events might have prevented or interrupted the dynamics of accumulating victimization. Focusing on embodied, gendered subjects and the role of institutions in producing as well as remedying inequalities has far-reaching implications for research and prevention of violence. In contrast to a risk-factor approach targeting particular groups and individuals, a vulnerability analysis calls for a responsive state and universal institutional solutions.

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Vanessa Grotti, Cynthia Malakasis, Chiara Quagliariello, Nina Sahraoui

Shifting vulnerabilities: gender and reproductive care on the migrant trail to Europe

Grotti, V., Malakasis, C., Quagliariello, C. et al. Shifting vulnerabilities: gender and reproductive care on the migrant trail to Europe. CMS 6, 23 (2018). https://doi.org/10.1186/s40878-018-0089-z

The reproductive care of pregnant migrants entering the European Union via its Mediterranean borders represents an under-examined topic, despite a growing scholarly emphasis on female migrants and the gendered aspects of migration in the past three decades. This article uses ethnographic data gathered in Greece, Italy, and Spain to examine pregnant migrants’ experiences of crossing, first reception, and reproductive care. We discuss our findings through the conceptual lens of vulnerability, which we understand as a shifting and relational condition attributed to, or dynamically endorsed by, migrant patients within given social contexts and encounters. We focus on two principal aspects of migrant women’s experiences. First, we shed light on their profiles, their journeys to Europe via the three main Mediterranean routes, and the conditions of first reception. Through ethnographic vignettes we examine the diverse ways in which pregnant migrants become vulnerable within these contexts. Second, we turn to the reproductive healthcare they receive in EU borderlands. We explore how declinations of ideas of vulnerability shape the medical encounter between healthcare professionals and migrant women and how vulnerability is dynamically used or contested by migrant patients to engage in meaningful social relations in unpredictable and unstable borderlands.

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Jane Freedman

Violences de genre et « crise » des réfugié·e·s en Europe

Jane Freedman, « Violences de genre et « crise » des réfugié·e·s en Europe », Mouvements 2018/1 (n° 93), p. 60-65. DOI 10.3917/mouv.093.0060

En 2015 plus d’un million de réfugié·e·s sont arrivé·e·s en Europe, fuyant des guerres, des conflits et des violences dans leurs pays d’origine. Le nombre d’arrivées actuelles dans l’Union européenne a diminué, mais il y en a toujours des milliers de personnes qui tentent chaque jour de rejoindre l’Europe, et des milliers qui périssent en mer en essayant d’y arriver. Cette augmentation du nombre de réfugié·e·s arrivant en Europe depuis quelques années a mené certains à parler d’une « crise » des réfugié·e·s ou une « crise » migratoire. Mais nous pourrions plutôt décrire une « crise » des politiques de l’Union européenne en ce que les instances de décisions politiques tant au niveau régional qu’au niveau national n’ont pas réussi à trouver une solution permettant d’offrir une protection adéquate à ces personnes cherchant refuge. La notion de « crise » a été évoquée par des dirigeants politiques pour justifier et légitimer un contrôle des frontières encore plus accru, et dans certains cas des fermetures complètes des frontières sur les routes des réfugié·e·s. Justifiés par la nécessité d’assurer la « sécurité » des pays et des populations européennes, ces contrôles ont des impacts extrêmement négatifs sur la sécurité des personnes qui essayent de trouver une protection en Europe, avec des conséquences particulièrement importantes pour les femmes réfugiées, et un impact sur les expériences de violences vécues par ces femmes.

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Elsa Tyszler

Border securitization and violence against women

Tyszler Elsa, « Sécurisation des frontières et violences contre les femmes en quête de mobilité », Migrations Société, 2018/3 (N° 173), p. 143-158. DOI : 10.3917/migra.173.0143.

La gestion politique de la frontière maroco-espagnole et ses effets sur les « migrants » dits subsahariens ne constituent pas un nouveau sujet d'étude. Pourtant, malgré les nombreux travaux réalisés, un manque subsiste : la prise en compte des rapports sociaux de sexe et de leur imbrication avec ceux de « race » et de classe dans l'analyse des politiques migratoires sécuritaires et leurs conséquences. L'utilisation du mot « migrant », le plus souvent au masculin neutre, présente les hommes « subsahariens » comme désignant la globalité des personnes migrantes, les femmes étant ainsi, la plupart du temps, « autant exclues de la description que de la théorisation ». Il en ressort une homogénéisation des effets des politiques de répression de la mobilité, pourtant éminemment pluriels et complexes. Supposées neutres, les politiques migratoires ne sont-elles pas affectées par les rapports de genre au moment de leur mise en œuvre pratique ? N'ont-elles pas des conséquences différentes en fonction de leur application à des personnes migrantes catégorisées comme « hommes » ou « femmes »? Selon Jane Freedman, les politiques d'asile ont un impact particulier sur les femmes, en ce qu’elles renforcent souvent leur dépendance et leur vulnérabilité...

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Jane Freedman

Peur, honte, humiliation ? Les émotions complexes des demandeurs d’asile et des réfugiés en Europe

Freedman Jane, « Peur, honte, humiliation ? Les émotions complexes des demandeurs d’asile et des réfugiés en Europe », Migrations Société, 2017/2 (N° 168), p. 23-34. DOI : 10.3917/migra.168.0023.

L’afflux récent de réfugiés en Europe a rendu visible au grand public les souffrances des demandeurs d’asile et des réfugiés pendant leur trajet vers l’Europe. Des images à la télévision et à la une des journaux ont montré des hommes, des femmes et des enfants, fuyant la guerre et risquant leur vie sur la route périlleuse vers les pays européens. Il peut sembler évident que les personnes qui ont fui des violences ou des persécutions dans leur pays d’origine, qui ont fait un voyage souvent long et dangereux, et qui se trouvent dans un nouveau pays dont ils ne parlent pas la langue, et où ils n’ont ni famille ni ami, auront des émotions fortes. Mais les politiques d’accueil des réfugiés, et les représentations dominantes des réfugiés et des demandeurs d’asile, forgées pendant des années par les médias et les discours politiques, font qu’il existe des attentes spécifiques par rapport aux émotions montrées par ces réfugiés, et qu’il est souvent nécessaire de démontrer visiblement certaines émotions et de refouler les autres pour pouvoir accéder à un statut légal et des aides sociales...

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